L'avenir de la garderie de Leipzig en danger : l'accord de base est résilié !

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Leipzig mettra fin aux accords de garderies avec des prestataires indépendants fin 2025. L'accent est mis sur les mesures d'économies et les nouveaux plans de financement.

Leipzig kündigt Kitas-Vereinbarungen mit freien Trägern zum Ende 2025. Sparmaßnahmen und neue Finanzierungspläne im Fokus.
Leipzig mettra fin aux accords de garderies avec des prestataires indépendants fin 2025. L'accent est mis sur les mesures d'économies et les nouveaux plans de financement.

L'avenir de la garderie de Leipzig en danger : l'accord de base est résilié !

Le 30 juin 2023, l'administration municipale de Leipzig a annoncé l'accord de base sur l'exploitation des crèches et des garderies d'enfants avec des prestataires indépendants à compter du 31 décembre 2025. Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une nécessaire consolidation budgétaire, qui s'explique par de nouvelles exigences d'économies de la part de la direction de l'État. Le licenciement a été discuté lors d'une réunion spéciale du Comité de protection de la jeunesse (JHA) après l'expiration du délai de licenciement le 30 juin. Cette décision à court terme a été critiquée en public.

La ville de Leipzig envisage de négocier de nouveaux accords avec des prestataires indépendants dans le cadre de vastes diktats d'austérité. L'Association des associations centrales de Leipzig (AGW) a notamment exprimé de vives inquiétudes concernant cette mesure. Elle critique le fait qu'un groupe de négociation soit en place depuis un an et demi pour réviser les accords de base sur les garderies, dont les efforts sont mis à mal par la résiliation. AGW souligne que la résiliation a porté atteinte à la confiance entre les partenaires de négociation, car l'accord existant n'a pas été respecté.

Défis financiers dans le paysage des garderies

Il y a actuellement environ 4 000 places de garderie inoccupées à Leipzig, dont 2 000 sont considérées comme inutiles. Cette situation a été exacerbée par la fermeture de 18 garderies. En outre, les prestataires signalent qu'il manque souvent d'argent pour des mesures de rénovation urgentes. La structure de financement des crèches repose en grande partie sur des fonds publics, tandis que la part communale va désormais être réduite. Cette réduction pourrait encore compromettre la stabilité financière des institutions.

La ville envisage de passer d’une facturation forfaitaire à une facturation aux heures de pointe. Cette démarche devrait conduire à une réduction des coûts de 1,5 million d'euros par an. Les contributions parentales pour les places en crèche et en maternelle, qui sont déterminées différemment selon les régions, sont également un point critique. Ces contributions ne devraient pas dépasser 15 à 30 pour cent des coûts moyens de personnel et de matériel de la communauté, ce qui pourrait certainement constituer un défi compte tenu des nouvelles conditions financières à Leipzig.

Réactions et perspectives politiques

La conseillère municipale Juliane Nagel (Die Linke) a souligné l'urgence d'assurer l'accueil de tous les enfants de Leipzig et de repenser le financement des garderies. L'Office pour la jeunesse et la famille a souligné que le licenciement était le résultat d'un manque d'accord avec les prestataires et de nouvelles exigences de la direction de l'État. Ces évolutions contribuent à une situation grave dans le paysage des crèches de Leipzig.

Le chef par intérim du bureau, M. Kamphausen, a déclaré que la résiliation était inévitable afin de garantir que la ville dispose d'une situation budgétaire pouvant être approuvée. La ville de Leipzig demande à l'État libre de Saxe de contribuer de manière appropriée aux dépenses municipales supplémentaires. Il reste à voir si les négociations avec les prestataires indépendants aboutiront à une solution stable et équitable.