Violences d'extrême droite à Connewitz : 217 cas et des sanctions élevées !
Les émeutes de Connewitz en 2016 ont donné lieu à 217 poursuites pénales, principalement pour atteinte à l'ordre public et violences d'extrême droite.

Violences d'extrême droite à Connewitz : 217 cas et des sanctions élevées !
Les émeutes de Connewitz en janvier 2016 ont jeté une ombre sur l'histoire récente de Leipzig. Le parquet de Leipzig a récemment confirmé qu'un total de 217 procédures pénales avaient été ouvertes dans cette affaire, dont la plupart pour atteinte à l'ordre public. Les condamnations concernent principalement les personnes impliquées dans les violents affrontements, au cours desquels le total des dégâts a été estimé à environ 113 000 euros. MDR signalé.
Sur les 217 accusés, 209 ont désormais été légalement reconnus coupables. La plupart ont été condamnés à des peines clémentes au cours des procès, et seules deux personnes ont été condamnées à la prison. Des peines allant jusqu'à trois ans et six mois ont été infligées, tandis que certains condamnés ont été condamnés à une amende. La politicienne de gauche Juliane Nagel a souligné à plusieurs reprises l’état de la procédure et l’a qualifiée de « lente » et « parfois irritante ». Elle a noté que de nombreux accusés affirmaient souvent qu'ils ignoraient l'attaque planifiée, ce qui a conduit à des peines clémentes.
Contexte de la rupture de la paix
La violation de l'ordre public est un crime dirigé contre l'ordre public ou la paix. Elle est commise par le biais d'émeutes violentes ou de la participation à celles-ci, la menace d'actes de violence étant suffisante pour constituer l'infraction. En Allemagne, les membres de foules qui participent à de tels actes de violence sont punis d'amendes ou d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à trois ans, comme le prévoit le Code pénal allemand (§ 125). Les cas particulièrement graves de pillage ou de dommages matériels importants peuvent même entraîner des peines de prison allant de six mois à dix ans. Wikipédia informé.
Les événements de Connewitz ne sont pas isolés. Le terme rupture de la paix lui-même trouve son origine au Moyen Âge, lorsqu'il représentait une interdiction de mener des querelles. La rupture d'une telle paix civile est considérée comme un mépris du monopole de l'État sur la violence. Cela montre que la perspective sociale sur de telles émeutes n’est pas simplement locale, mais qu’elle a de profondes racines historiques et juridiques.
Actuellement, certaines procédures liées aux litiges de 2016 ne sont pas encore terminées. Cela montre que le traitement juridique de tels actes de violence peut prendre du temps, même si des critiques subsistent quant à la rapidité et à l'assurance de ces procédures.